Appel à projets – Fondation d’entreprise ENGIE

La Fondation finance des projets portés par des associations d’intérêt général qui correspondent à ses axes d’intervention : « insertion pour l’enfance et la jeunesse », « accès à l’énergie pour le développement durable » et « aide d’urgence ».

Les dossiers sont reçus et étudiés tout au long de l’année.

Date de clôture de l’appel à projets : 30 décembre 2017

Pour en savoir plus : www.projets.fondation-engie.com/fr/

Appel à projets « Enfance et solidarité, santé, développement durable » – Fondation Mazars

La Fondation Mazars s’engage aux côtés des associations qui agissent en faveur de l’enfance en difficulté, en France et dans le monde, dans les domaines suivants : lutte contre la précarité et aide aux familles en difficulté, accès à l’éducation, à la culture, aux soins, ou à un logement décent, insertion des personnes victimes de handicap mental, physique, culturel ou social. Elle soutient les projets liés à l’enfance et la solidarité, la santé et le développement durable.

Date de clôture de l’appel à projets : 15 décembre 2017

Pour en savoir plus et soumettre un projet : https://www.mazars.fr/Accueil/Qui-sommes-nous/Notre-engagement/Nos-actions-societales-et-environnementales/La-Fondation-d-entreprise-Mazars/Soumettre-un-projet

« Prix MADIBA » – FORIM

prix madiba

Organisée par le Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations (FORIM), cette quatrième édition du « Prix MADIBA » a pour objectif de favoriser les échanges de bonnes pratiques et savoir-faire entre les participant·e·s. Ce prix est ouvert aux migrant·e·s, entrepreneur·e·s et/ou investisseur·e·s, aux entreprises d’économie sociale et solidaire et aux associations de migrant·e·s. Quatre catégories de prix sont prévues : « initiatives d’entreprenariat classique », « entreprises d’économie sociale et solidaire », « actions solidaires des associations de migrant·e·s ici et/ou là-bas » et « coup de cœur du public ».

Date de clôture de l’appel à projets :  13 novembre 2017

Pour en savoir plus, cliquez ICI 

Au cœur de Fukushima Journal d’un travailleur de la centrale nucléaire 1F de Kazuto TATSUTA.

Kazuto TATSUTA est un nom d’emprunt car l’auteur de ce manga souhaite rester anonyme. C’est un mangaka, c’est-à-dire un dessinateur de manga qui réalise lui-même le scénario et les dessins.

C’est en traversant la petite gare de Tatsuta au sud de Fukushima en pleine « zone  interdite » que l’auteur choisit ce pseudonyme.

On ne connait que très peu de choses sur cette personne. Il avait 49 ans et vivait à Tokyo au moment de la catastrophe de Fukushima. Ses mangas ne lui rapportant pas assez pour vivre, il a décidé de trouver un emploi au sein de la centrale. Il est engagé en 2012, un an après la catastrophe par Tepco, un sous-traitant de la centrale 1F pour effectuer des travaux de démantèlement de janvier à juin 2012. (Si au départ, l’auteur avoue avoir été attiré par le salaire avantageux, il déclare surtout vouloir apporter son aide à la région sinistrée.)

La catastrophe de Fukushima est considérée comme la plus grande catastrophe de ces dernières années.

TATSUTA présente son manga comme un documentaire très complet. Il y relate le quotidien des ouvriers au cœur de la centrale, le rituel auquel ils doivent se plier par rapport à la protection vestimentaire, le dosimètre qui mesure la quantité de radiation absorbée, le temps de transport pour atteindre les zones contaminées et en revenir. L’auteur relate son vécu pendant ces 6 mois passés à la centrale 1F. Jamais il ne donnera une opinion politique, ce récit est un témoignage à hauteur d’homme qui nous plonge dans la réalité d’une région qui tente de se reconstruire.

Cet ouvrage a connu un grand succès au Japon lors de sa sortie en 2014. Il est sorti en France en 2016 à l’occasion du 5ème anniversaire de la catastrophe.

Ce manga est publié en 3 volumes et est disponible au centre de documentation.

Le nouvel agenda SOLIDAIRES 2018

Pour une solidarité internationale au quotidien

Cet agenda vous présente de nombreuses informations sur la solidarité internationale ; par exemple : dates-clés pour fêter la paix, la citoyenneté et les droits humains, grands rendez-vous solidaires, quiz de culture générale sur l’international, sélection de livres à lire, de films à voir, de festivals documentaires à découvrir.

Tous les mois, l’agenda relaie deux initiatives qui ont fait leurs preuves, en France et ailleurs dans le monde, sur des sujets variés tels que les migrations, l’alimentation, la démocratie, les luttes des femmes, l’éducation, le travail…

Cet agenda est édité par Ritimo en partenariat avec les associations Aide et Action, la Cimade, la Fédération Artisans du Monde, la Ligue des Droits de l’Homme, Non-Violence XXI et le soutien de 9 associations de solidarité internationale et un média.

L’agenda est disponible au prix de 10€ au Centre de documentation sur la solidarité internationale (CDSI) à HUMANIS, 7 rue du Héron, 67300 Schiltigheim.

Il est aussi possible de le commander auprès des membres et relais RITIMO, au siège de RITIMO (Tél : 01 44 64 74 14) ou via KuriO : le bon de commande est téléchargeable ici.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de RITIMO.

Au secours des Rohingyas

Les rohingyas sont une minorité musulmane obligée de fuir la Birmanie, pour échapper aux violences qui touchent le Myanmar. La persécution de ce peuple à débuter en 1982, quand l’état birman en a fait des apatrides. Cela s’est aggravé depuis le 25 août dernier, quand l’armée birmane a lancé une nouvelle vague de violence en réponse à l’attaque de poste-frontière par l’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan. Aujourd’hui, ce sont près de 500 000 réfugiés rohingyas qui se trouvent actuellement au Bangladesh.

Des manifestations de soutien ont eu lieu partout en France grâce à l’association Info Birmanie. A Strasbourg 1600 personnes étaient présentes devant le Parlement européen  le 16 septembre dernier.

Les efforts dans l’urgence

Les associations présentes au Bangladesh ont dû intensifier leurs actions pour faire face à l’arrivée des rohingyas dont plus de 90% sont des enfants. Voici les chiffres annoncés par action contre la faim (ACF) : « nos équipes mobiles ont distribué plus de 46 000 repas chauds par jour. Nous avons aussi examiné plus de 95 000 enfants de moins de 5 ans, et déjà diagnostiquer 9 600 cas de malnutrition aiguë sévère et modérée. Ces enfants, ainsi que plus de 7 000 femmes enceintes et mères allaitantes, ont été admis dans notre programme de nutrition pour recevoir une aide. »

L’Unicef de son côté a dû ouvrir 8 nouveaux espaces « amis des enfants » afin qu’ils aient à leur disposition un soutien psychosocial et un espace de loisirs. Dans les camps provisoires et dans les communautés d’accueil difficiles d’accès, l’UNICEF a lancé le dépistage de la malnutrition chez les enfants ainsi que la vaccination des enfants âgés de 9 à 59 mois contre la rougeole et la rubéole.

Une aide d’urgence a été mise en place, afin de protéger les enfants, les femmes et les hommes qui fuient les violences pour vivre. Les dons peuvent être faits sur les sites de l’Agence des nations unies pour les réfugiés (UNCHR), d’action contre la faim (ACF) et de l’Unicef.

L’association Info Birmanie était présente pour la rentrée des associations à Strasbourg le 23 et 24 septembre 2017, il est possible de faire un don pour sur leur site.