Les formations 2018 : Alsace Mouvement Associatif

Bénévoles associatifs, découvrez un programme de formation sur mesure, adapté à vos besoins, sur tout le Grand Est, proposé par la CPCA SARA Alsace Mouvement associatif.

Les formations sont désormais GRATUITES dans l’ensemble de la Région Grand Est. Nous attirons votre attention sur la nécessité de confirmer impérativement votre inscription à réception de la convocation, pour des raisons d’organisation pédagogique.

Sans le soutien de la Région Grand Est, le coût d’un module de 6h formation s’élèverait à environ 150€/bénévole.

En harmonisation avec Lorraine Mouvement associatif et le Mouvement associatif de Champagne Ardenne, des formations sont proposées dans tous les départements du Grand Est.

Voici les dernières formations qui se dérouleront en 2018 dans le Bas-Rhin (Marckolsheim, Wissembourg, Niederbronn-les-bains et Strasbourg).

Contenus et inscriptions en ligne :

 http://www.alsacemouvementassociatif.org/index.php/formations    

STRASBOURG

  • Employer des salariés dans une association 
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : les mardis 4, 11 et 18 septembre 2018
    Horaires : 18h30 – 21h30
  • Elaborer une communication efficace pour faire connaître son association 
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : mercredi 26 septembre, lundi 1er et jeudi 4 octobre 2018
    Horaires : 18h30 -21h30 
  • Mobiliser, accueillir et fidéliser les bénévoles associatifs autour d’un projet 
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : mardi 9, jeudi 11 et mardi 16 octobre 2018
    Horaires : 18h30 – 21h30
  • Le financement des associations et la diversification des ressources
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : les mercredis 10 et 17 octobre 2018
    Horaires : 18h30 -21h30
  • Les règles fiscales applicables aux associations
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : les mardis 6 et 13 novembre 2018
    Horaires : 18h30 -21h30
  • Levée de fonds, mécénat : découvrir les fondamentaux
    Lieu : Maison des assocciations – Strasbourg
    Dates : les mercredis 7 et 14 novembre 2018
    Horaires : 18h30 -21h30
  • La comptabilité associative niveau 2
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : les jeudis 8, 15 et 22 novembre 2018
    Horaires : 18h30-21h30
  • La responsabilité de l’association et des dirigeants
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : les mercredis 21 et 28 novembre 2018
    Horaires : 18h30 – 21h30
  • Le fonctionnement d’une association 
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : les mardis 4 et 11 décembre 2018
    Horaires : 18h30-21h30
  • Remettre à jour les statuts de son association : pourquoi, comment ? 
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : les jeudis 6 et 13 décembre 2018
    Horaires : 18h30 -21h30

SCHILTIGHEIM

  • Le numérique au service du projet : Quels outils pour quels usages ? 
    Lieu : Schiltigheim – Espace Desclicks
    Dates : les mercredis 5 et 12 septembre 2018
    Horaires : 18h30 – 21h30
  • Le numérique au service du projet : Quels outils pour quels usages ? 
    Lieu : Schiltigheim – Espace Desclicks
    Dates : les mercredis 5 et 12 décembre 2018
    Horaires : 18h30 – 21h30

MARCKOLSHEIM

  • Mobiliser, accueillir et fidéliser les bénévoles associatifs autour d’un projet
    Lieu : Marckolsheim – Réseau d’Animation Intercommunal (RAI).
    Dates : les jeudis 27 septembre, 4 et 11 octobre 2018
    Horaires : 18h30 – 21h30

WiSSEMBOURG

  • Remettre à jour les statuts de son association : pourquoi, comment ?
    Lieu : Strasbourg – Maison des associations
    Dates : les jeudis 4 et 18 octobre 2018
    Horaires : 18h30 -21h30

NIEDERBRONN-LES-BAINS

  • Animer des réunions au service d’une vie démocratique
    Lieu : Mairie de Niederbronn-les-Bains (salle du Conseil Municipal)
    Dates : jeudi 11 et mardi 16 octobre 2018
    Horaires : 18h30 – 21h30

Pour plus d’informations, consultez le site d’Alsace Mouvement Associatif.

FDVA, Fonctionnement – Actions innovantes

La Maison Des Associations de Strasbourg vous informe du lancement de l’appel à projets « FDVA, Fonctionnement – Actions innovantes » dans la Région Grand Est.

Pour rappel, le FDVA (Fonds de développement de la vie associative) est un fonds de soutien aux associations, géré par le ministère chargé de la vie associative. Il finance depuis de nombreuses années la formation des bénévoles.

A compter de 2018, il soutiendra également le fonctionnement et/ou les projets innovants des associations de tous les secteurs (sport compris) dans le cadre de cet appel à projets régional et départemental.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter la note d’orientation, en suivant ce lien : https://bit.ly/2NahDu8.

Vous trouverez également ci-dessous toutes les informations pratiques relatives à cet appel à projets :

 

  • Pour télécharger le CERFA n°12156 (demande de subvention) : cliquez ICI
  • Pour télécharger la notice d’aide à l’utilisation du CERFA, cliquez ICI

 

Micro Projets – session d’Automne

L’Agence des Micro Projets co-finance des microprojets de solidarité internationale visant à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables à hauteur de 600 000 € par an. Les sessions d’appel à projets permettent de récolter les demandes de financement.

La session d’Automne se clôture au 30 septembre inclus à minuit – heure de Paris.

Tous les dossiers doivent être déposés en ligne sur le site internet de l’Agence des Micro Projets, en cliquant sur « Connectez-vous à votre espace association »Avant tout dépôt de dossier, vérifiez l’éligibilité de votre association et de votre projet et consultez notre règlement des Dotations.

Financements :

  • entre 2 000 € et 15 000 € par projet
  • jusqu’à 75% du budget total (hors valorisations et sur dépenses éligibles)

Organisme éligible :

  • Association française inscrite en Préfecture
  • Association existant depuis + de 2 ans
  • Disposant de moins de 250 000 € de ressources annuelles

Le projet :

  • Le projet doit être réalisé sur une durée de 1 à 3 ans
  • Le projet doit être réalisé dans un pays éligible au Comité d’Aide au Développement de l’OCDE (consulter la liste des pays éligibles)
  • Le projet doit répondre aux critères traditionnels de tout projet de développement (consulter les critères de sélection )
  • Le projet peut concerner toutes les thématiques du développement  (consulter les thématiques éligibles)
  • Le projet doit être réalisé avec un partenaire local

Ne sont pas éligibles:

  • Les projets d’urgence, de post-crise immédiate, de microcrédit, micro-finance, micro-épargne, de parrainage, les chantiers de jeunes, le volontariat, les actions individuelles, les réalisations de documentaires, les œuvres artistiques, les études de faisabilité, les projets de construction simple et les projets ponctuels;
  • Les projets ayant déjà obtenus des financements de l’Agence Française de Développement (notamment via le dispositif PRA-OSIM) ou du Ministère des Affaires Etrangères;
  • Les délégations régionales de structures nationales ne disposant pas d’une existence juridique autonome;

Consulter le règlement
Soumettre un projet

Interview sur la mission en Iran de Strass’Iran et Réagir Ensemble

Des membres des associations Réagir Ensemble et Strass’Iran sont partis en mission en Iran en mai 2018. Vincent BRIDONNEAU de Réagir Ensemble et Ali MOHAMMADI de Strass’Iran nous en disent plus sur cette mission et leurs projets en cours.

1. Quels étaient les principaux objectifs de cette mission ?

RE : Pour Réagir Ensemble, le but était de rencontrer nos partenaires à Chiraz avec lesquels nous nous étions engagés pour la distribution des petits déjeuners dans les écoles de quartier défavorisé. Ce voyage a servi à se rendre compte des besoins réels, de la concrétisation des actions et de la suite à donner au projet. Ce voyage a également permis d’apprécier le projet de tourisme solidaire de l’association Strass’Iran. Cela a permis de mutualiser les moyens et d’examiner dans quelle mesure nos deux associations peuvent être complémentaires dans leurs projets respectifs.

SI : Tout d’abord, notre association avait fait un appel aux dons suite au terrible tremblement de terre dans la région de Kermanshah à l’ouest de l’Iran pour aider les victimes de cette catastrophe naturelle.

L’objectif de l’association était d’aider les victimes selon ses moyens dans la phase de reconstruction. Dans cette perspective, il nous semblait indispensable de se rendre sur le terrain pour observer de près la situation d’après séisme, ainsi que pour rencontrer les porteurs de projets sur le terrain.

Notre deuxième objectif consistait à établir des contacts avec les acteurs locaux dans le domaine de l’art et photographie en vue de la sixième édition de la quinzaine culturelle iranienne de mars 2019. En effet, nous envisageons d’organiser un projet d’échange culturel à travers une rencontre entre photographes strasbourgeois et français en Iran avec une dimension de tourisme solidaire.

Notre troisième objectif était davantage orienté vers le tourisme équitable, et consistait à trouver des porteurs de projets dans le domaine du tourisme en identifiant des endroits intéressants comme destination de tourisme solidaire et équitable.

2. Comment le voyage a t’il été préparé?

RE : Le projet de ce voyage, a commencé début 2018, est parti du fait que certaines personnes sont actives dans les deux associations.

On s’est appuyé sur un partenaire sur place, travaillant dans le tourisme, pour l’intendance et le déplacement, ceci dans le cadre du projet du tourisme solidaire. L’itinéraire prit en compte les sites à valider dans le cadre du tourisme solidaire comprenant notamment Téhéran, Palangan (petit village pittoresque du Kurdistan iranien), Ispahan, Yazd, le désert à proximité de Varzané, Persépolis, Chiraz, et la nécessité de rencontrer nos partenaires respectifs à nos projets.

SI : Nous avons défini le projet au mois de janvier et cela nous a pris environ trois mois pour organiser notre mission. Étant donné que nous étions deux associations, il était nécessaire de bien organiser notre emploi de temps et la programmation détaillée de nos journées.

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3. Dans quelle(s) ville(s) / région a lieu votre projet ?

RE : Notre projet et les actions que mène « Réagir Ensemble » se situent dans la ville de Chiraz, à 700 kilomètres au sud de Téhéran. L’Association Dastân-e Mehr-e Ali regroupe des étudiants en médecine qui œuvre dans la prévention et le traitement des malades démunis dans les quartiers défavorisés. En proposant des petits déjeuners, l’objectif est double. Soustraire les enfants de la rue et les inciter à venir à l’école, deuxièmement, assurer la prévention médicale et le suivi de la population.

SI : Nous avons effectué un long trajet de plus de 3600 km, principalement dans la région de Kermanshah, pour le projet d’aide aux victimes du tremblement de terre, mais aussi dans les régions d’Ispahan, Yazd et Chiraz.

4. Qu’est-ce que vos contacts ou les personnes sur place vous ont appris ou apporté pour l’avancement du projet ?

RE : L’Association Dastân-e Mehr-e Ali assure la distribution de petits déjeuners dans les écoles. C’est un moyen pour eux d’obtenir un contact avec les enfants et assurer une prévention sanitaire et médicale. Leurs actions touchent environ 3000 élèves répartis dans 12 écoles.

Notre partenaire travaille en collaboration avec d’autres petites structures non gouvernementales présentes dans ces quartiers. Dastân-e Mehr-e Ali nous a conduits à ces structures qui sont des centres périscolaires privés et des centres associatifs œuvrant dans l’éducation et l’épanouissement des enfants.

SI : Il était primordial d’avoir l’opinion de ceux qui sont actifs sur le terrain. Nous avions le souhait de nous défaire des idées reçues, afin d’avoir un regard factuel sur les besoins de la population, ceci afin de faire les meilleurs choix pour projets. Par exemple, en apprenant qu’une contribution à la construction d’un centre de santé est davantage prioritaire par rapport au choix initial d’une construction d’écoles, ceci dans une région où il est très difficile d’accéder à un hôpital.

5. Avez-vous des anecdotes ou remarques à partager suite à cette mission ?

RE : Les Iraniens, malgré les tensions géopolitiques actuelles, sont très préoccupés par l’image qu’ils dégagent, soucieux de connaître nos opinions et curieux du pays d’où l’on vient.

SI : Nous avons collectivement été stupéfaits de découvrir au fin fond d’un village qui se trouvait à une cinquantaine de Kilomètres de la frontière irakienne, une partie de la population parle un dialecte s’approchant de l’araméen (la langue du Christ). À la fois sur le plan de nos objectifs, mais aussi sur le plan personnel, ce fût une découverte très précieuse et intéressante.

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6. Comptez-vous renouveler l’expérience ? une nouvelle mission sur place sera-t-elle à prévoir ? Si oui, quand ?

RE : Nous allons bien évidemment continuer à soutenir L’Association « Dastân-e Mehr-e Ali », mais d’autres actions ont retenu notre attention avec plusieurs partenaires sur place, le centre périscolaire de « Tolou » notamment. Dans cette optique, d’autres visites seront à prévoir, mais pour l’instant elles ne sont pas encore programmées.

SI : Nous envisageons d’organiser notre échange d’artistes avec les photographes strasbourgeois à l’automne 2018.

7. Avez-vous d’autres projets au sein de votre association ?

RE : Entre autres, nous sommes impliqués en partenariat avec HUMANIS et AGIRabcd pour la bourse aux projets.

SI : Nous aimerions avancer dans notre projet de tourisme équitable, étant donné que notre projet principal pour 2019, reste l’organisation de la quinzaine culturelle iranienne en mars.

8. Avez-vous des besoins spécifiques pour mener à bien vos projets (besoin en bénévoles, besoins financiers, besoins matériels, autres) ?

RE : Notre association est née en 1994. Elle a besoin de renouveler ses outils de communication et de rajeunir son image graphique. Une démarche est en cour avec les moyens qu’offre HUMANIS pour la création d’un site internet, création de plaquette d’information et d’une refonte de la charte graphique.

SI : Nous aurons bien évidemment besoin de soutien d’HUMANIS dans la réalisation de nos projets à la fois sur le plan logistique et matériel, mais aussi pour trouver des bénévoles.

Bourse aux projets

À l’instar des années précédentes, le Collectif HUMANIS a souhaité réitérer la bourse aux projets d’HUMANIS afin de soutenir les associations membres.

En effet, elle constitue un moment fort du Collectif, pour donner un coup de pouce aux projets de solidarité internationale « Ici et Là-bas » qui s’inscrivent dans les thèmes suivants : Accès à l’éducation (scolarisation, sensibilisation), l’eau, la sécurité alimentaire, la culture et enfin la santé.

Présentation des projets des lauréats 2018

Bourse « Là-bas »
– Prix HUMANIS de 1500 €

L’association Macha’k Wayra a été lauréate pour son projet « cultiver l’autonomie et l’équilibre alimentaire » avec la construction de 10 walipinis (serres souterraines) sur l’altiplano bolivien. L’objectif général du projet est de contribuer à renforcer l’autonomie et l’équilibre alimentaire des habitants de la Province J.M. Pando.

Problématique :

Le climat dans la région est très sec, les rares pluies ne tombent qu’en été (décembre à février), le soleil est quasi permanent. La végétation est très pauvre, avec une quasi-absence d’arbres, seuls quelques maigres buissons nécessaires à l’alimentation des camélidés couvrent certaines zones de la région, la culture des terres est quasi impossible, les seules récoltes sont celles de petites pommes de terre.

Seule l’agriculture en plein air de la pomme de terre, des oignons, du quinoa et du fourrage pour le bétail (camélidé) supporte, dans certaines zones, le climat présent dans la province José Manuel Pando. Ces cultures peuvent se faire pendant 4 mois dans l’année, pendant la saison des pluies. Ces cultures en plein air sont assujetties aux risques de grêles ou de gelées inattendues, fréquentes, qui peuvent détruire toute une production.

Technique innovante :

Les walipinis, serres semi-souterraines, sont creusés à deux mètres de profondeur et recouverts de taules en plastique dur transparent. Les premières structures construites par l’association en 2011 sont encore totalement intactes ; si les walipinis sont utilisés régulièrement, leurs durées de vie dépassent les 10 ans. Ils échappent aux effets négatifs du vent, de la pluie et de la grêle. Leur propriété thermique, par le fait d’être enterrée, permet de développer une agriculture dans des conditions optimales pour la province : les différences de température entre le jour (15°) et la nuit (jusqu’à -5°) n’affectent pas les cultures (les parois absorbent la chaleur pendant la journée et la rejettent pendant la nuit). Enfin, les walipinis permettent une économie d’eau, dans une région où il ne pleut pratiquement pas 8 mois sur 12. Le fait d’être enterré permet de maintenir l’humidité et d’utiliser jusqu’à 50% d’eau en moins que dans une serre « traditionnelle ».

Résultats attendus :

Les 10 Walipinis sont équitablement répartis dans la province et sont correctement localisés. La construction et l’exploitation se réalisent par la participation de toutes les familles bénéficiaires du Walipini. L’amélioration de l’équilibre nutritionnel et la diminution de la dénutrition en particulier chez les enfants sont constatées lors des suivis médicaux. Une dynamique autour de l’agriculture communautaire est créée, ainsi qu’une nouvelle source de revenus pour les familles. Les familles arrivent à diversifier leur alimentation avec une plus grande consommation de légumes.

Bourse « Là-bas »
– Prix Réagir Ensemble de 1000 €

L’association Action Partage Humanitaire (ACPAHU) a été lauréate pour son projet de construction d’un puits cimenté, équipé de poulie et d’un couvercle de protection au village de Latacope dans le canton de Dalia au sud du Togo.

Sa réalisation permettra aux populations qui utilisent les eaux des bas-fonds ou des marécages, de disposer de cette précieuse ressource de manière permanente, mais aussi de soulager les femmes qui parcourent des kilomètres pour s’approvisionner pendant la saison sèche. De surcroît,  l’eau qu’elles trouvent est souvent pataugée et souillée par les bœufs des bergers peuls en transhumance. La mortalité infantile dans cette localité est étroitement liée aux maladies hydriques. La crise de l’eau menace ce village.

Bourse « Là-bas »
– Prix AGIRabcd de 1000 €

L’association Solhimal a été lauréate pour son projet d’aménagement d’un espace de jeux pour les cours de sport, les activités extérieures et les récréations à l’école Conscience Primary School de Nayapati, dans le district de Kathmandu au Népal. Cet espace permettra, non seulement, un usage en toutes saisons, mais aussi de développer l’espace d’accueil de l’école pour les mini-olympiades inter-écoles.
Problématique :

Cette école, fondée en 2013 avec la vente de biens personnels du directeur, l’aide de fonds étrangers et l’implication de toute l’équipe enseignante, permet à des enfants défavorisés d’être scolarisés et de bénéficier d’un espace récréatif et de sport dans l’enceinte de l’école.

Un autre axe innovant proposé par le directeur est d’organiser chaque année des mini-olympiades pour favoriser la prise de conscience de l’activité physique et du sport à l’école.

Cependant, face aux intempéries fréquentes et lors de la mousson, le terrain inondable est impraticable pendant 6 mois de l’année du fait de l’évacuation inexistante des eaux de ruissellement. Les enfants restent confinés dans les salles de classe durant les récréations, leurs cours de sport et les mini-olympiades se voient annulés.

Avec des familles, dont la plupart, habitent des régions lointaines et isolées et ne peuvent ni payer les frais de scolarisation de leurs enfants par manque de revenus, ni apporter une aide modique à l’école, la construction de cet espace demeure difficile.

En effet, le fonctionnement de l’école dépend continuellement de l’aide de parrains et de donateurs. Cette situation crée un environnement incertain et rend impossible toute prévision pour de futurs développements.

Il n’en demeure pas moins que le terrain de l’école reste une priorité majeure : pour des règles de sécurité, pour l’accès aux bâtiments, pour permettre aux enfants d’en profiter et aussi pour la promotion de l’éducation sportive à l’école et enfin pour faciliter l’intervention des urgences.

Bourse « Ici »
– Services HUMANIS – Pack logistique

L’association Cycles et Solidarité a été lauréate pour son projet de distribution d’environ 200 vélos aux enfants des écoles primaires des villages de Ban Hang Kham et Ban Nong Hong dans la province de Champassak au sud du Laos. Ces vélos permettront à ces enfants d’accéder à la mobilité et surtout de gagner du temps pour aller à l’école.

Cette bourse permettra à l’association de bénéficier d’un espace de stockage d’une surface de 9m², durant un an dans les locaux du collectif et ainsi réduire les frais pour leur projet.

Bourse « Ici »
– Services HUMANIS – Pack communication

L’association Malembe Maa a été lauréate pour un accompagnement à la conception et à l’impression d’un support de communication pour présenter l’association et ses actions. Sa diffusion permettra une meilleure visibilité des réalisations et projets de l’association en vue d’une diversification des partenaires et une augmentation des bienfaiteurs.

Après 10 ans d’existence de l’association, cette action de communication permettra à l’association de poursuivre ses actions en faveur des jeunes étudiants congolais, mais aussi de pouvoir relancer la Caravane de Cinéma Mobile pour le Sankuru et de continuer à assurer la maintenance à l’école d’Ukudi.

La remise des prix a eu lieu le samedi 16 juin 2018 lors de l’assemblée générale du Collectif HUMANIS.
 

Le 20 juin : Journée mondiale des réfugiés

Cette journée a été célébrée pour la 1ère fois le 20 juin 2001. Elle est commémorée dans de nombreux pays pour rendre hommage aux réfugiés, aux demandeurs d’asiles, aux personnes « déplacées » ou encore aux apatrides personnes qui ont dû fuir leur pays, quitter leur famille pour aller reconstruire une vie meilleure ailleurs.

Cette journée permet de sensibiliser à la problématique des réfugiés, de leur accueil et de leur protection.

244 millions de personnes ne vivent pas dans leur pays de naissance, ce qui représente environ 3 % de la population mondiale (selon Amnesty France).

Pour bien comprendre voici quelques définitions :

  • Migrant : Personne qui se déplace d’un pays à un autre. Elle est en situation régulière quand elle dispose d’un droit de travail délivré par le pays d’accueil. Au contraire, elle sera en situation irrégulière si elle ne dispose pas d’une autorisation.
  • Réfugié : Personne qui fuit la violence ou la guerre, ce qui la contraint à demander la protection d’un autre Etat.
  • Demandeur d’asile : Personne qui a demandé la protection d’un autre Etat et qui n’a pas encore obtenu de réponse.
  • Droit d’asile : Le droit international dit que c’est le dernier droit quand tous les autres ont été bafoués. La déclaration des droits de l’Homme de 1948 reconnait ce droit comme un droit commun et universel. L’ONU, en 1951, va plus loin en interdisant le renvoi des réfugiés qui risquent la persécution : principe de non refoulement. Les Etats sont garants de l’accueil des réfugiés et doivent garantir les droits humains fondamentaux ; c’est-à-dire : l’accès à un logement digne, l’accès à la santé, à l’éducation…
  • Personne déplacée interne : Une personne déplacée interne rencontre les mêmes problèmes qu’une personne réfugiée (conflit, violence, violation des droits humains). Contrairement à une personne réfugiée, une personne déplacée interne n’aura pas traversé de frontière internationale. Elle aura fui à l’intérieur de son pays. La personne restera sous la protection de son gouvernement même si celui-ci est créateur de menace. Une personne déplacée interne conserve l’ensemble de ses droits humains.
  • Apatride : Une personne apatride est une personne dont la nationalité n’est reconnue par aucun Etat. Il existe plusieurs causes :
    • La contradiction entre plusieurs lois de nationalité.
    • L’absence ou défaillance des registres d’état civil dans certains pays.
    • Une déchéance de nationalité.

On compte dans le monde 10 millions de personnes apatrides.

La question de l’accueil des réfugiés en France reste complexe, pourtant la solidarité s’est organisée pour tenter de répondre à cette question. Les ONG se sont relayées pour venir en aide aux réfugiés.

Malgré ces images négatives, le rejet de l’autre ou encore l’endurcissement de la politique migratoire ; des associations ont proposés à des volontaires d’accueillir des réfugiés chez eux. C’est le cas de l’association Réfugiés Bienvenue. L’association met en relation des particuliers avec des réfugiés.

Vous pouvez retrouver des initiatives dans l’article du National Geographic.

Quelques soit, les décisions que prendront les hommes politiques, il faut avant tout privilégier la protection de vies humaines – message relayé par le Foyer Notre-Dame à Strasbourg lors de leur « marche des parapluie ».

Retour sur l’AGORA du 26 Mai 2018

Le samedi 26 mai 2018 s’est tenue l’agora sur les outils collaboratifs. La séance a débuté avec la diffusion de deux courtes vidéos de présentation de l’outil Office 365 et de TEAMS que vous pouvez retrouver ici et ici.
Chacun, muni de son ordinateur, tablette ou smartphone a d’abord installé l’application TEAMS ou s’est rendu sur le site https://portal.office.com pour s’identifier à l’aide de l’identifiant créé spécialement pour leur association. 

Une fois tout le monde connecté, la phase d’appropriation de l’outil TEAMS a pu commencer. Un groupe dédié a été créé : « AGORA » avec les participants afin de pratiquer et tester toutes les fonctionnalités (messagerie, partage de fichier et de photos, stockage de documents…).
Les participants ont émis le souhait de renouveler ce genre de séance pratique afin de s’approprier les outils collaboratifs. 

Deux types de licence Office 365 sont disponibles pour les associations membres grâce au partenariat entre HUMANIS et Microsoft :

  • 1. Office 365 Business Essentials : qui ne permet d’accéder aux outils qu’en ligne uniquement (mode Online) – une connexion internet est requise. Cette licence coute 5,04€ TTC/mois/utilisateur. Elle est gratuite pour les membres HUMANIS. Ce qui correspond à une économie de 60,48€ pour un an.
  • 2. Office 365 Business Premium : qui permet l’installation des logiciels Office sur ordinateur. Cette licence coute 12,60€ TTC/mois/utilisateur. Les associations peuvent avoir accès à cette licence à 3€/mois/utilisateur grâce à HUMANIS, soit une économie de 115,2 € pour un an.

Nous souhaitons vous accompagner au mieux dans l’utilisation de ces outils, vous pouvez nous faire part de vos besoins spécifiques ici.

La campagne Anti-jeu du Collectif Éthique sur l’Étiquette

Depuis 2016, le Collectif Éthique sur l’Étiquette a lancé sa campagne Anti-jeu pour dénoncer les pratiques des sponsors. Pour la Coupe Du Monde 2018, le collectif fait une deuxième campagne anti-jeu pour envoyer un message à Hannah Jones, responsable de la responsabilité sociale chez Nike et Frank Henke, vice-président d’Adidas aux questions sociales et environnementales, pour leur demander de garantir un salaire vital aux ouvriers qui fabriquent leurs produits.

Nike et Adidas n’ont jamais autant engrangé de bénéfice grâce au sponsoring et aux salaires de misère des ouvriers du textile. Comment ? Grâce à une politique agressive de sponsoring : en associant leur image aux célébrités sportives.

Ainsi, Adidas et Nike ont adopté un modèle orienté en priorité vers la maximisation des bénéfices, en dopant les ventes, pour rémunérer toujours plus leurs actionnaires (des dividendes sont été multipliés par 3 chez Nike entre 2007 et 2017) tout en recherchant des coûts toujours plus bas de production : ils désertent la Chine où les salaires tutoyaient pourtant des niveaux proches du salaire vital, avec un peu plus de 500€ par mois, au profit de pays où la main-d’œuvre est peu chère : en Indonésie, il faudrait doubler les salaires pour arriver à un niveau de salaire vital. Nouveau rapport anti-jeu : urlz.fr/7doxParticipez à la deuxième édition de la campagne Anti-jeu en signant la pétition sur le site du collectif : https://ethique-sur-etiquette.org/antijeu

’’Trophée de l’économie sociale et solidaire’’ – Harmonie Mutuelle

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Méconnue du grand public, l’économie sociale et solidaire (ESS) fait pourtant partie intégrante de la vie quotidienne des Français. Harmonie Mutuelle prend une part active au mois de l’ESS et organise le 5e Trophée de l’ESS.

Harmonie Mutuelle : un acteur impliqué

Acteur à part entière de l’ESS, Harmonie Mutuelle organise son 5e Trophée de l’économie sociale et solidaire (ESS) en Région Grand Est. Un événement unique qui vise à récompenser des actions de prévention et de la promotion de la santé. Un domaine de prédilection pour Harmonie Mutuelle qui développe de nombreux programmes destinés à accompagner ses adhérents tout au long de leur vie.

Un trophée pour des actions innovantes, citoyennes et remarquables

Ce trophée récompense 11 structures de l’ESS de la Région Grand-Est qui mènent des actions innovantes, citoyennes et remarquables dans les domaines de :

  • la prévention de la santé,
  • la promotion de la santé,
  • l’accompagnement et soutien aux malades, aux familles des malades et aux personnes en situation de handicap.

Vous souhaitez déposer un dossier ?

Votre association ou coopérative exerce tout ou partie de son activité dans les départements suivants : les Ardennes, l’Aube, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, l’Alsace (Bas-Rhin et Haut-Rhin) et les Vosges ? Inscrivez-vous sur www.harmonie-mutuelle.fr/TropheesESS !

Date limite de dépôt des candidatures le 30 juin 2018 (cachet de la poste faisant foi). Suite à votre inscription, vous recevrez une invitation pour la remise des prix.

Règlement du Trophée

Dossier de candidature

Brochure

Session spécifique Énergies Renouvelables 2018

Fonds de dotation « Synergie Solaire» en partenariat avec l’Agence des Micro Projets – La Guilde

Synergie Solaire est un fonds de dotation créé en 2010 avec pour objet de développer des solutions d’accès aux Energies Renouvelables (EnR) pour les populations pauvres à travers le monde, et qui ne peuvent pas satisfaire à leurs besoins vitaux (eau, alimentation, éducation) faute d’accès à l’électricité. Grâce au soutien de 162 entreprises partenaires, Synergie Solaire peut mettre à disposition des ONG des moyens humains, financiers et techniques pour réaliser leurs projets.

A l’occasion d’un appel spécifique pour des microprojets liés aux énergies renouvelables, l’Agence des Micro Projets lance une session de dotation microprojets « Appel ENR 2017 » en partenariat avec Synergie Solaire. Cet appel vise les microprojets de solidarité internationale contribuant à améliorer les conditions de vie des populations des pays du Sud et à lutter contre le réchauffement climatique par le développement des énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, méthanisation, hydroélectricité, etc.).

Les règles d’éligibilité et les critères de sélection des associations et des microprojets lauréats sont les mêmes que pour les dotations de l’Agence des Micro Projets.

Financements :

  • Session ouverte du 9 mai 2018 au 16 juillet 2018
  • entre 2 000 € et 15 000 € par projet
  • jusqu’à 75% du budget total (hors valorisations et sur dépenses éligibles)

Organisme éligible :

  • Association française inscrite en Préfecture
  • Association existant depuis + de 2 ans
  • Disposant de moins de 250 000 € de ressources annuelles

Le projet :

  • Le projet doit porter sur le thème des « énergies renouvelables pour le développement des pays du Sud »
  • Le projet doit être réalisé sur une durée de 1 à 3 ans
  • Le projet doit être réalisé dans un pays éligible au Comité d’Aide au Développement de l’OCDE (consulter la liste des pays éligibles)
  • Le projet doit répondre aux critères traditionnels de tout projet de développement (consulter les critères de sélection )
  • Le projet peut concerner toutes les thématiques du développement  (consulter les thématiques éligibles)
  • Le projet doit être réalisé avec un partenaire local

Ne sont pas éligibles:

  • Les projets d’urgence, de post-crise immédiate, de microcrédit, micro-finance, micro-épargne, de parrainage, les chantiers de jeunes, le volontariat, les actions individuelles, les réalisations de documentaires, les œuvres artistiques, les études de faisabilité, les projets de construction simple et les projets ponctuels;
  • Les projets ayant déjà obtenus des financements de l’Agence Française de Développement (notamment via le dispositif PRA-OSIM) ou du Ministère des Affaires Etrangères;
  • Les délégations régionales de structures nationales ne disposant pas d’une existence juridique autonome;

Calendrier d’instruction

  • Date limite de dépôt des projets : 16 juillet 2018
  • Période d’instruction : juillet – septembre 2018
  • Décisions finales : fin septembre 2018

Pour plus d’infos

Journée internationale du vivre-ensemble pour la paix – 16 Mai

Le 8 Décembre 2017, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté à l’unanimité le projet d’instauration de la Journée Internationale du Vivre-Ensemble pour la Paix (JIVEP) qui aura lieu tous les 16 Mai. Ce 16 Mai 2018 représente la première année de célébration de la Journée Internationale du Vivre-Ensemble pour la Paix.

L’instauration de cette journée a débuté en Octobre 2014 avec la proclamation de la Déclaration d’Oran à la clôture du Congrès International Féminin pour une Culture de Paix. Cette proclamation promulguée par les représentants de 25 nationalités réunis en congrès rappelle le principe du vivre ensemble et de l’importance de la promotion des droits des femmes. La société civile est également au cœur de la déclaration, et désignée comme l’outil pour promouvoir le vivre ensemble en paix. La déclaration s’accompagne aussi d’une recommandation de création d’une Journée mondiale pour le vivre-ensemble ainsi que d’une pétition. Plus de 190 pays, dont la France, se sont joints à cette campagne de mobilisation, ainsi que de nombreuses associations, dont parmi les fondateurs l’Association Internationale Soufie Alâwiyya (AISA ONG Internationale), présidée par le Cheikh Khaled Bentounes.  Après avoir récolté plus de 100 000 signatures de soutiens représentants les diverses composantes de la société civile internationale (politique, intellectuel, artistique, religieuse, citoyenne, jeunesse), le travail de nombreuses Délégations de l’ONU (France, Belgique, Etats-Unis, Chili, Algérie, etc.) a permis d’aboutir à une résolution de l’Assemblée Générale.

Quel est le but de cette Journée ? Elle vise à soutenir les initiatives de la société civile notamment en faveur du dialogue des cultures et des religions. Les quatre objectifs mis en lumière par la résolution onusienne sont les suivants :

  • mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité ;
  • agir en faveur de la réconciliation afin de contribuer à la paix et au développement durable ;
  • respecter la culture et d’autres particularités ou coutumes locales, nationales et régionales ;
  • exprimer enfin le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie.

Dans un contexte de mondialisation et de coopération internationale aujourd’hui en difficulté, sinon de divisions, cette Journée internationale de l’ONU rappelle l’importance du savoir vivre ensemble, d’accepter les différences culturelles afin d’œuvrer pour la paix, et d’encourager la société civile à œuvrer pour atteindre les objectifs des Nations Unies.

(photo : PASQUAL GORRIZ / ONU)

Retour sur la Rencontre Solidaire du 12 avril 2018

Le jeudi 12 avril 2018 s’est tenue la Rencontre Solidaire entre associations et bénévoles du Collectif, intitulée :

« Venez vous rencontrer et échanger sur les missions de bénévolat ! »

La soirée a été introduite par l’intervention de Robert Durand, membre actif de France Bénévolat Bas-Rhin. Il a pu transmettre des informations importantes liées au bénévolat. Vous retrouverez le contenu de son intervention dans le document téléchargeable ci-dessous.

Chacun des participants – association et bénévole – a ensuite pu se présenter en exprimant ses besoins et ses attentes en termes de bénévolat. Cette rencontre fut chaleureuse et des échanges fructueux ont pu avoir lieu. Des missions bénévoles ont été pourvues auprès des associations membres du Collectif.

Il a également été proposé une sélection de documents inhérents à la thématique de la soirée. Les documents présentés sont consultables au sein de la Médiathèque ou disponible sur internet.

Intervention de France Bénévolat Bas-Rhin (format pdf).

Compte-rendu de la Rencontre Solidaire du 12.04.18 (format pdf).

Ressources documentaires sur le bénévolat (format pdf).

Les photos de la soirée (galerie Flickr)

Eau, bien commun

L’eau est vitale pour l’Humanité. Cependant, le changement climatique et la gestion que les humains font de l’eau, mettent en péril cette ressource. L’enjeu actuel est donc d’imaginer un nouveau modèle sociétal qui puisse améliorer la gestion de l’eau et répondre aux différentes problématiques actuelles : changement climatique, disparition de certaines espèces issues de la biodiversité….

Ce numéro Passerelle apporte des témoignages et de nouvelles analyses qui mettent les enjeux de la question de l’eau au cœur de la transition écologique que notre société doit engager.

Les conséquences les plus graves de la crise climatique sont liées à l’eau. Nous pouvons citer en exemple les sécheresses et les inondations.

En effet, Maud Barlow (écrivaine canadienne) relate en se basant sur un rapport de UN-Habitat que : « d’ici 2030, les résidents des bidonvilles représenteront plus de la moitié des résidents des grands centres urbains. De plus, d’ici 2050, ces résidents des bidonvilles n’auront accès quotidiennement qu’à suffisamment d’eau pour remplir une petite baignoire. »

L’autrice de cet article nous interpelle également sur le fait que « la planète n’a presque plus d’eau, dû au fait que l’homme exploite les ressources des rivières jusqu’à l’épuisement ». Elle signale que la majorité des grands fleuves n’atteignent plus la mer.

Le manque d’eau et surtout de sa qualité s’explique aussi par le fait que l’humain, à travers les multinationales, n’hésite pas soit à polluer les nappes phréatiques, soit à les assécher pour pouvoir produire toujours plus.

Accéder à l’eau dignement devrait être un droit commun à tous. En 2010, l’ONU reconnait l’accès à une eau potable et des installations sanitaires de qualité comme étant un droit fondamental de l’Homme. Pourtant, France Libertés et Coordination Eau IDF estiment à 2 millions, le nombre de personnes n’ayant pas accès quotidiennement à l’eau potable.

L’eau permet à tous les écosystèmes de pouvoir vivre sur cette planète. Les diverses conséquences du changement climatique, notre gestion des ressources et notre rapport à la consommation font que cette ressource est en danger.

Pour les générations futures et pour préserver notre planète de son eau de qualité, il est indispensable de changer nos habitudes de consommation pour pouvoir envisager un meilleur avenir pour tous les êtres vivants.

Ritimo, Eau, bien commun. Climat, territoires, démocratie, PASSERELLE N°18, 03/2018, Paris. Fondation Charles Léopold Mayer. 154 pages.

Cet ouvrage est disponible au sein de la Médiathèque d’HUMANIS ou en téléchargement sur le site de la Coredem (https://www.coredem.info/). https://www.coredem.info/IMG/pdf/eau_bien_commun.pdf

Pour approfondir le sujet de la gestion durable de l’eau : https://www.partagedeseaux.info/.

Appel à projets « Agir pour l’insertion et l’éducation »

Présenter un projet

Vous souhaitez solliciter le soutien de la Fondation Financière de l’Echiquier pour faire avancer votre projet ?

Voici la marche à suivre :

  1. Assurez-vous que votre projet répond aux 4 critères
  2. Remplissez le formulaire d’accroche (voir ci-dessous)
  3. Adressez le à fondation@lfde.com

Et pour toute question, n’hésitez pas à les contacter.

4 critères incontournables

Votre projet est implanté en France.

Votre projet a pour objet l’éducation, l’insertion professionnelle de personnes en difficultés ou la lutte contre la grande exclusion.

Votre projet est innovant.

Votre demande de soutien concerne exclusivement des dépenses d’investissement.

Les documents à adresser

L’accroche

2 pages à compléter et à renvoyer.

Au-delà de la présentation synthétique de votre projet,
c’est le moment de partager votre
enthousiasme et votre engagement.

Le dossier complet

Tous les détails sur votre projet et votre structure.

Si vous avez d’ores-et-déjà un dossier complet à leur adresser,
vous pouvez le joindre à votre accroche.

fondation@lfde.com

Toutes les informations sur le site de l’appel à projets.

Appel à projets : « Apprendre pour grandir »

Appel à projets : « Apprendre pour grandir »

L’appel à projet historique “Entre les lignes” élargit son périmètre à l’éducation et devient « Apprendre pour grandir ».
Il est désormais ouvert de façon permanente : Pour donner plus de souplesse aux associations, deux jurys seront organisés, en juin et en novembre. Tous les dossiers déposés avant le 31 mai, seront examinés au jury de juin. Passée cette date, les dossiers basculeront automatiquement sur le jury du mois de novembre. De même, le jury de novembre examinera les dossiers déposés avant le 31 octobre.
L’appel à projets est ouvert de façon permanente.