[Sport et Développement] Le sport au service des Objectifs de Développement Durable

Pour l’Hiver 2020, “Sport et Développement de l’agence Micro projet vous présente un nouvel appel à projet.  

Les dates :  

02 octobre 2020 – 31 mars 2021 

OUVERTURE DES DÉPÔTS DE DOSSIER 

 

1er avril – 10 juin 2021 

INSTRUCTION DES PROJETS 

 A partir du 12 juin 2021 

RÉSULTATS 

 A partir du 15 juillet 2021 

VERSEMENT DES FONDS

 

Les principales thématiques des projets :  

Retrouvez le détail des différentes thématiques sur : Thématiques 

 

Les critères d’éligibilité :  

Retrouvez le détail des différents critères sur : Critères d’éligibilité  

Vous trouverez également ci-dessous, le “Guide Règlement des Dotations” pour cet appel à projet. 

Guide règlement des dotations

Lauréats Bourse aux projets – Terres des Hommes AL68

LAURÉAT DU PRIX SOLIDAIRE A L’EAU GEMEAU DE 2000€ :

TERRE DES HOMMES FRANCE AL68

TDHF-AL68 permet aux populations d’améliorer leurs conditions de vie et de préparer un avenir meilleur pour leurs enfants, dans le respect de leurs cultures, traditions et croyances.

Le projet soutenu est l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et maraîchage dans la préfecture d’Ogou située dans la région rurale des Plateaux au Togo. Dans ce pays, seul un tiers de la population dispose d’un accès amélioré à l’eau potable et à l’assainissement. Plus de deux-tiers des écoles n’ont pas accès à un point d’eau potable et plus de la moitié ne dispose pas de latrines.

L’accès à l’eau potable

A Ogou, les écoles et les villages se trouvent dans une situation extrêmement difficile concernant l’accès à l’eau potable. En effet, ils ne disposent que de puits ouverts, éloignés, pollués et souvent taris. En période sèche, la population doit faire face à une pénurie d’eau ne permettant aucune hygiène rudimentaire.

L’un des objectifs de ce projet est de donner l’accès à l’eau potable à 2 villages, 1 école primaire et 1 collège grâce à 4 forages par hydroforage (pompe manuelle humaine). L’association a choisi volontairement des systèmes rudimentaires, simples et robustes pour que l’utilisation soit pratique et l’installation pérenne. 2722 habitants & élèves auront ainsi accès à l’eau potable.

L’accès à l’assainissement

L’inexistence de structures d’assainissement entraîne une pollution des sols, ce qui a un impact sur la santé des populations et la préservation de l’environnement. Il s’agira de favoriser l’accès à l’assainissement dans les 4 écoles en construisant 4 latrines à double cabines. 2952 habitants et élèves seront bénéficiaires de ces aménagements.

Préservation des ressources en eau par une action de maraîchage écologique

L’eau des rigoles sera utilisée pour le maraîchage. La terre sera cultivable grâce au compost des excréments provenant des latrines et arrosée via l’utilisation d’un arrosoir. Ceci afin de limiter au maximum les pertes d’eau provenant du forage. Villageois et écoliers pourront disposer des légumes en permanence et de bonne qualité. Cette activité modeste permettra de générer des ressources financières par la vente des produits maraîchers. 60 élèves et habitants participeront aux activités de maraîchage.

 

Terre des Hommes France AL68 promeut des moyens efficaces, démocratiques, équitables et pérennes de nature à offrir à chacune des parties concernées, et pas seulement à certaines plus aisées un véritable accès à l’eau en quantité comme en qualité, mais aussi dans des conditions économiquement acceptables, notamment pour les populations les plus démunies fragiles ou vulnérables.

 

Lauréats Bourse aux projets – Partenariats pour le Développement Durable au Tchad

LAURÉAT DE LA BOURSE SERVICES HUMANIS d’une valeur de 700€

Partenariats pour le Développement Durable au Tchad

 

L’association « Partenariats pour le Développement Durable au Tchad » (P.D.D.T) a été créée en septembre 2009 à Strasbourg. Son but est d’intervenir au Tchad pour aider matériellement la population à améliorer ses conditions de vie. Le PDDT a signé en ce sens un protocole d’accord de coopération avec le Tchad.

Les projets réalisés ou portés par le PDDT s’inscrivent tous dans les 4 domaines suivants :

  • l’Accès à l’eau,
  • l’Hygiène/Assainissement,
  • la Santé et
  • l’Éducation (forage des puits, acheminement du matériel médical, construction des latrines, des bibliothèques).

Le projet soutenu par HUMANIS est la création du site web de l’association comme outil indispensable pour communiquer actuellement sur l’actualité de l’association, sensibiliser le public aux différents problèmes que rencontrent le pays et faciliter les donations.

 

Lauréats Bourse aux projets – Macha’k Wayra

LAURÉAT DU PRIX HUMANIS DE 2000€ :

L’association MACHA’K WAYRA

Macha’k Wayra est une association qui intervient depuis 2005 en Bolivie. Elle intervient plus particulièrement dans la province José Manuel Pando, dans le département de La Paz. Elle se situe à 3800 m d’altitude. L’association a pour objet de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des enfants et de leurs familles, en partenariat avec les communautés et les institutions locales.

Les principales difficultés rencontrées par la population locale sont les conditions climatiques rigoureuses et le manque de cultures agricoles possibles. De ce fait, les habitants n’ont pas toujours une alimentation équilibrée et variée.

Une des interventions de l’association a été la construction de walapinis. Il s’agit de serres semi enterrées qui permettent la culture de légumes tout au long de l’année grâce à la terre qui retient la chaleur. Elles permettent ainsi de varier l’alimentation en y introduisant des légumes et de ne pas dépendre uniquement des produits industriels et importés. Ce projet a été soutenu par un prix HUMANIS en 2018.

Le projet présenté et encouragé cette année par la bourse HUMANIS est l’équipement et l’aménagement d’une cantine scolaire, fraichement construite. Ceci pour que les enfants puissent déjeuner dans de bonnes conditions sanitaires et d’hygiène. A l’abri, sans être tributaires des conditions climatiques, et avec du mobilier approprié. Ce moment de partage qu’est la prise d’un repas en commun est aussi important dans l’éducation, l’apprentissage de la discipline et la socialisation des enfants.

Ce projet est l’occasion de poursuivre l’initiative de l’association en faveur d’une meilleure alimentation des habitants de la province.

 

Lauréats Bourse aux projets – LifeTime Projects

LAURÉAT DU PRIX HUMANIS DE 1000€ :

LIFETIME PROJECTS

 

 

Le projet « Caravane Santé au Cameroun » permet une aide sanitaire et médicale de proximité aux populations de l’arrondissement de Bankim, région rurale de l’Adamaoua.

Durant un mois, un fourgon ira de village en village avec à son bord des professionnels de santé et des bénévoles pour :

  • sensibiliser la population sur l’importance de la santé,
  • effectuer des consultations médicales et
  • prescrire des médicaments.

Ce projet a pour objectif de faciliter l’accès aux soins, d’aller à la rencontre de la population locale. Cette dernière ne dispose pas de structures médicales à proximité. Elle ne dispose pas non plus de moyens de se déplacer ni de payer une consultation. Pour cette raison, la population est contrainte de négliger sa santé.

Cette zone rurale se situe loin des hôpitaux proposant des soins complexes (chirurgicaux, examens de laboratoire et autres). En cas d’aggravation de l’état de santé, les patients sont envoyés dans des hôpitaux, notamment à N’Gaoundéré, situé à 8h de route et qui disposent eux-mêmes que de matériels médicaux, pharmaceutiques et chirurgicaux minimaux.

A la vue de tous ces éléments, le projet prend tout son sens et répond au défi sanitaire consistant à la sensibilisation des habitudes et des comportements sains, pour améliorer durablement la qualité de vie des citoyens locaux.

 

 

Lauréats Bourse aux projets – Fraternités Togo

LAURÉAT DU PRIX HUMANIS DE 1000€ :

FRATERNITÉS TOGO

 

L’association « Fraternités Togo » a été créée en octobre 2016. Elle a pour objectif de favoriser et de soutenir l’accès au logement, à la santé et à l’éducation de familles défavorisées du Togo.

Le projet encouragé vise à soutenir la création de microentreprises génératrices d’emploi et d’autonomie financière pérenne dans le cadre de l’insertion par le travail. Dans ce cadre, une porcherie dans le sud-ouest du Togo et un mini kiosque informatique à Djagblé verront le jour.

Création d’une porcherie dans le sud-ouest du Togo

L’élevage familial sera restructuré en une Société Coopérative Simplifiée. Cette dernière respectera ainsi les normes sanitaires en vigueur. Normes imposées par le gouvernement pour permettre une amélioration qualitative de l’alimentation dans une perspective de meilleure santé et de bien-être de la population.

Création d’un Mini Kiosque Informatique à Djagblé

L’accélération de la diffusion de l’Internet constitue une priorité stratégique pour l’éducation, la culture, la santé… Le mini kiosque informatique à Djagblé sera situé à une quinzaine de kilomètres de Lomé. Ainsi, 7 000 collégiens, lycéens et étudiants ainsi qu’aux enseignants pourront se familiariser et s’initier aux services informatiques et bureautiques. Actuellement aucune école ne dispose de connexion internet, et n’ont été électrisées qu’en 2016… Les services proposés comme le traitement de texte, l’accès à l’internet seront disponibles à un prix abordable.

 

Ces micro-entreprises auront bien sûr un impact pour les porteurs du projet mais aussi, espérons le, impulseront une nouvelle dynamique pour l’économie du pays.

 

 

Lauréats Bourse aux projets – Ecoles Champa Lao

LAURÉAT DU PRIX solidaire AGIRabcd de 1000€ :

Ecoles Champa Lao

 

 

En 2007, des strasbourgeois d’origine laotienne retournent dans leur village natal de Ban None Champa dans la région de Champassak, au sud du Laos. Ils constatent l’état de délabrement de l’école primaire où ils ont été scolarisés. De retour en France, ils décident de créer l’association Ecoles Champa Lao (le nom du village) avec des amis afin de construire une nouvelle école et de venir en aide aux enfants les plus démunis.

A ce jour, l’association a déjà construit 8 écoles primaires dans la région, comprenant des bâtiments de plain-pied de 6 classes chacun, d’une salle de professeurs, des châteaux d’eaux et d’un terrain de jeux.

Le projet actuel est la finalisation de la construction d’un collège de 6 classes.

L’infrastructure du collège a été construite. Il reste à réaliser le bétonnage du sol, l’installation des systèmes de fermetures (portes et fenêtres), la ventilation, l’équipement complet des salles de classes (bancs, chaises, tableaux, armoires, bureaux) et le crépissage des murs. Ce collège pourra accueillir les enfants de 4 villages environnants pour ceux souhaitant poursuivre leurs études et ne pouvant pas se déplacer dans le collège le plus proche. Ce dernier étant situé à 20 km, faute de moyens de transport. Un centre de formation est également en train d’être dans la même zone.

Grâce à ses projets et à leur réalisation, l’association permet aux enfants du Laos d’entrevoir un meilleur avenir.

Lauréats Bourse aux projets – ASSF

LAURÉAT DU PRIX SOLIDAIRE RÉAGIR ENSEMBLE DE 1000€ :

ACTION SOCIALE SANS FRONTIÈRES

L’association intervient auprès des populations rurales du Togo dans le domaine de la santé, de l’éducation et du développement.

Le projet doté est la construction de 3 bâtiments scolaires de l’école Nunya Detoeta à TSCHITCHAVI COPE dans la région des plateaux au Togo. Ce projet a pour but de permettre à 290 jeunes élèves d’une école primaire d’étudier dans de meilleures conditions. Cette école contient 3 classes, chacune de 2 niveaux : CP1/CP2, CE1/CE2, CM1/CM2. Ceci grâce à la construction d’un plancher en dur, de murs porteurs et d’une toiture en tôle, en remplacement des structures existantes.

Actuellement, les bâtiments sont très vétustes et inadaptés, le mobilier scolaire sommaire. L’école primaire du village se résume à des cabanes avec un sol en terre battue et un toit de paille tenu par des poteaux en bois. Structures inutilisables à la saison pluvieuse, période qui s’étend d’avril à octobre…

Les enfants viennent des fermes environnantes et peuvent faire jusqu’à 12 km par jour pour rejoindre l’école. D’autant plus que doit être pris en compte le temps qu’ils doivent consacrer à leurs corvées. L’école est le seul lieu qui permet aux enfants d’acquérir des apprentissages essentiels tels que la lecture et le calcul. Et de leur offrir un meilleur avenir.

 

Lauréats Bourse aux projets – AMGEF

LAURÉAT DU PRIX HUMANIS DE 1000€

L’ AMGEF

L’association a pour objet de fournir une assistance aux Mongols qui résident dans la région du Grand-Est. Et également de soutenir la coopération culturelle et économique entre la Mongolie et la France.

Le projet de soutien à l’enseignement par l’informatique pour les élèves de l’école secondaire à Durvuljin soum, village de la province de Zavkhan en Mongolie a été encouragé par HUMANIS. L’association souhaite acheter des ordinateurs et mettre en place des ateliers pédagogiques pratiques organisés par des bénévoles de l’association pour améliorer les connaissances informatiques des élèves.

L’objectif de l’éducation secondaire en Mongolie est de permettre aux élèves d’acquérir un socle commun de connaissances et de compétences. Ainsi, la loi du 3 Mai 2002 mentionne que chaque élève bénéficie des mêmes possibilités et conditions pour recevoir une éducation. Néanmoins, dans la pratique force est de constater une grande disparité tant en ce qui concerne l’accès à l’école qu’à la qualité des services éducatifs entre les zones urbaines et rurales.

Pour rétablir cette égalité dans les faits, et permettre aux écoles éloignées des villes et de la capitale d’offrir un enseignement digne de ce nom et aux étudiants d’avoir accès aux mêmes connaissances, l’AMGEF s’est investi dans ce projet.

Cette école a été choisie car elle est la plus éloignée d’Oulan-Bator et comporte 9 niveaux de classes. Elle est aussi l’une des moins pourvue en ordinateurs et matériels informatiques. Seulement 4 ordinateurs sont fonctionnels pour les 6 classes d’informatique, soit 1 ordinateur pour 10 élèves.

De plus dès 2021, l’école assurera 12 niveaux d’enseignements et de formation ce qui entraînera une augmentation de sa fréquentation et de ses besoins.

 

APPEL À PROJET – Covid-19 : plan de soutien par le Conseil Départemental du Bas-Rhin

La pandémie de COVID-19 a durement affecté le dynamisme local. Dans le sillage de la crise sanitaire se profile désormais une crise socio-économique d’une ampleur sans précédent. Cette crise n’a épargné personne : aucun habitant, aucun territoire et aucun secteur.

Les Bas-Rhinois les plus fragiles, le monde associatif et de nombreux secteurs d’activité de proximité sont particulièrement éprouvés. Ces acteurs locaux sont pourtant les moteurs de la vitalité, de la solidarité et de la cohésion sociale des territoires.

Afin de préserver les nombreux atouts de l’Alsace et d’aider les habitants du département à traverser cette crise, le Conseil Départemental du Bas-Rhin a souhaité apporter lors de sa séance du 22 juin 2020 un soutien sans précédent pour soutenir et accompagner l’activité locale, les partenaires associatifs, les territoires et les Bas-Rhinois dans cette période de transition.

Cette action de soutien vise 3 catégories : 

  • Soutien aux associations, 

  • Soutien aux acteurs du tourisme & aux activités de proximité,

  • Soutien aux familles

Toute personne morale ou physique (pour la catégorie soutien aux familles) répondant aux critères de sélection aura la possibilité de solliciter l’aide du Département du Bas-Rhin en déposant un dossier

Pour en savoir plus sur le plan, contactez : relance.bas-rhin@bas–rhin.fr

Vous pourrez retrouver les formulaires en ligne pour bénéficier d’un soutien du Département du Bas-Rhin :  Covid-19 : plan de soutien par le Conseil Départemental du Bas-Rhin 

Les lauréats de la bourse aux projets 2020

Comme chaque année au sein du Collectif HUMANIS, a eu lieu l’annonce des lauréats de la Bourse aux projets ce samedi 27 juin 2020 lors de l’Assemblée Générale en webinaire.

Par ce biais, HUMANIS souhaite donner un coup de pouce à des projets de solidarité innovants menés par les associations membres du Collectif et s’inscrivant dans les thèmes suivants : accès à l’éducation (scolarisation, sensibilisation), à l’eau, à la sécurité alimentaire, à la culture et à la santé.

Trois autres associations du Collectif – Réagir Ensemble, A l’Eau Gémeau et AGIRabcd – ont également octroyé des bourses.

  • lauréate du prix HUMANIS de 2000€ : Macha’k Wayra pour l’aide à l’équipement d’une cantine dans un établissement scolaire en Bolivie.
  • lauréate du prix HUMANIS de 1000€ : Fraternités Togo pour le soutien à la création de micro-entreprises dans le cadre de l’insertion par le travail au Togo.
  • lauréate du prix HUMANIS de 1000€ : Partage Alsace pour la rénovation de 2 centres d’accueil d’enfants de leur partenaire le « Mouvement Social » au Liban.
  • lauréate du prix HUMANIS de 1000€ : AMGEF pour soutenir l’enseignement par l’informatique pour les élèves d’une école en Mongolie.
  • lauréate du prix HUMANIS de 1000€ : Lifetime Projects pour la Caravane Santé au Cameroun.
  • lauréate du prix Services HUMANIS d’une valeur de 700€ : Pour Un Développement Durable au Tchad pour la création de leur site web.
  • lauréate du prix A l’Eau Gémeau Solidarité de 2000€ : Terre des Hommes AL68 pour un projet d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et au maraîchage au Togo.
  • lauréate du prix AGIRabcd de 1000€ : Ecoles Champa Lao pour poursuivre la construction d’un collège au Laos.
  • lauréate du prix Réagir Ensemble de 1000€ : Actions Sociales Sans Frontières pour construire 3 bâtiments scolaires au Togo.

Pour connaitre plus en détail ces associations et leurs projets, nous vous invitons à lire les articles qui leur seront consacrés sur notre site HUMANIS.

APPEL À PROJET: Le sport au service des Objectifs de Développement Durable par Sport et Développement

Pour l’Été 2020, “Sport et Développement” de l’agence Micro projet vous présente un nouvel appel à projet

Les dates : 

1er avril – 30 septembre 2020

OUVERTURE DES DÉPÔTS DE DOSSIER

1er octobre – 02 décembre 2020

INSTRUCTION DES PROJETS

A partir du 07 décembre 2020

RÉSULTATS

A partir du 07 janvier 2021

VERSEMENT DES FONDS

Les principales thématiques des projets : 

  • Sport et cohésion sociale

  • Sport, compétences de vie et insertion professionnelle

  • Sport et éducation

  • Sport et équipement 

  • Sport et formation professionnelle

  • Sport et handicap

  • Sport et intégration sociale

  • Sport, mixité, égalité femmes-hommes et autonomisation des femmes

  • Sport et protection de l’enfance

  • Sport et réduction des inégalités

  • Sport et respect de l’environnement

  • Sport, santé et bien être

Retrouvez le détail des différentes thématiques sur Thématiques (https://www.sportdeveloppement.org/criteres-thematiques/)

Les critères d’éligibilité : 

  • Associations françaises

  • Plus de 2 ans d’existence

  • Moins de 250 000 € de ressources annuelles

  • Associations et fondations non françaises

  • Partenaire local

  • Autonomie financière

  • Projet de 1 à 3 ans

  • Projet de sport pour le développement

Retrouvez le détail des différents critères sur : Critères d’éligibilité  (https://www.sportdeveloppement.org/criteres-thematiques/)

Vous y trouverez également les tutoriels d’aide au dépôt des dossiers Tutoriels_aide au dépôt des dossiers en cliquant ici

APPEL À PROJET Automne 2020 par l’Agence Micro Projets

L’Agence des Micro Projets (AMP) vous propose un nouvel appel à projets multithématiques (eau, santé, éducation, agriculture, entrepreneuriat, Développement urbain et rural, droit de l’homme et de la femme, environnement, etc) afin de vous permettre de mettre en place des projets de développement.

Attention certains critères ont évolué par rapport aux années précédentes

Organismes éligibles : 

  • Association française inscrite en Préfecture

  • Association existant depuis plus de 2 ans

  • Disposant de moins de 130 000 € de ressources annuelles en année N-1 (ex : en 2020 les chiffres de 2019)

Financements :

  • Entre 2 000 € et 10 000 € par projet

  • Les microprojets peuvent être financés entre 2 000 € et 10 000 € TTC maximum, représentant un maximum de 50% du budget prévisionnel du projet soumis (valorisations comprises), avec 25% de valorisations des activités des associations (sans contraintes sur l’origine des 25% restants).

  • S’il n’existe pas de limite au niveau du budget global du projet, le comité du jury pourra interroger la pertinence de son financement pour des projets supérieur à 130 000€.

Le projet :

  • Le projet doit être réalisé sur une durée de 1 à 3 ans

  • Le projet doit être réalisé dans un pays éligible au Comité d’Aide au Développement de l’OCDE 

  • Le projet doit répondre aux critères traditionnels de tout projet de développement 

  • Le projet peut concerner toutes les thématiques du développement 

  • Le projet doit être réalisé avec un partenaire local (qui ne peut pas être un individu unique)

  • La mobilisation de bénévoles ou les dons en nature devront être valorisés dans les budgets des projets.

Ne sont pas éligibles :

  • Les projets d’urgence, de post-crise immédiate, de microcrédit, micro-finance, micro-épargne, de parrainage, les chantiers de jeunes, le volontariat, les actions individuelles, les réalisations de documentaires, les œuvres artistiques, les études de faisabilité, les projets de construction simple et les projets ponctuels ;

  • Pour les projets ayant un volet sport vous rendre sur le site : sportdeveloppement.org

  • Destinées aux projets ne relevant pas des cofinancements institutionnels français

  • Les projets de coopération décentralisée ne sont pas éligibles, mais les projets associatifs soutenus par les collectivités territoriales le sont.

  • Les délégations régionales de structures nationales ne disposant pas d’une existence juridique autonome.

  • ATTENTION : Toutes les dépenses de l’association française inhérentes au projet ne sont pas éligiblesSi elles doivent absolument être présentes dans le budget vous devez expliciter quels fonds couvrent ces dépenses. De plus elles ne rentreront pas dans le calcul du ratio des 50% des dépenses éligibles. 

    • Exemple : pour un budget projet de 20 000€ valorisations comprises, avec 3 000€ de dépenses non éligibles, le calcul du ratio des 50% est réalisé à partir de la somme des dépenses éligibles à savoir 17 000€/2 = 8500€. Vous ne pouvez donc pas solliciter 10 000€.

  • Pour les associations étudiantes françaises veuillez nous contacter avant de déposer afin de savoir si votre initiative est éligible.

Les critères de sélection : 

Les projets devront intégrer, notamment, les critères traditionnels de l’aide au développement (non exhaustif) :

  • Intégration du projet dans son contexte social, environnemental et institutionnelCohérence avec le dispositif institutionnel en place. Exigence d’une formation des autorités locales ou nationales.

  • Durabilité du projet : capacité opérationnelle de gestion et l’équilibre économique à termeune fois achevée la phase d’investissement et l’action directe de l’OSC

  • Innovation et réplicabilité : aspects innovants et effet d’exemple du projet 

  • Implication des bénéficiaires : participation des bénéficiaires à la gestion du projet. 

  • Indicateurs de résultat : capacité à mesurer les impacts à court et long terme du projet

  • Partenariat / collaboration avec les OSC locales.

  • Méthodologie et coûts de mise en œuvre / coûts d’investissements 

  • Importance et qualité de l’implication bénévole et citoyenne dans le projet au Nord et au Sud.

  • Prise en considération des thématiques transverses que sont la jeunesse, le genre, l’environnement et le climat.

  • Valorisation de l’engagement en France et des activités d’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale

LA JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS DU 20 JUIN 2020

En cette année de pandémie mondiale, cette journée revêt une dimension toute particulière. Cette partie de la population, déjà en temps normal, très vulnérable est la première à être impactée et le plus durement touchée par la crise sanitaire, sociale et économique que nous subissons. Comme nous l’avons déjà vu avec nos articles sur les migrants en France et en Grèce pendant la période du confinement.

Journée Mondiale des Réfugiés – Chacun peut agir, chaque geste compte

A l'occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés, le 20 juin 2020, le Conseil de l'Europe, l'Agence des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR), la Ville de Strasbourg et l'Association Foyer Notre-Dame s'unissent pour mettre à l'honneur réfugiés et demandeurs d'asile vivant à Strasbourg. Ils ont été nombreux à apporter leur aide lors de cette crise sanitaire en confectionnant des masques de protection.Délivré depuis 2017 par le Conseil de l'Europe après une évaluation, le passeport européen des qualifications des réfugiés permet aux réfugiés de faire reconnaître leurs qualifications et leurs compétences et favorise ainsi leur intégration.Association Foyer Notre Dame Strasbourg Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés Les Mercredis du Conseil de l'EuropeStrasbourg.eu

Publiée par La Semaine des Réfugiés 2020 de Strasbourg sur Samedi 20 juin 2020

 

Les pays les plus pauvres sont également ceux qui peuvent faire le moins face – d’un point de vue sanitaire, sociale et économique. Ces crises risquent également d’entraîner des exodes encore plus importants et un afflux de migrants en Europe où la situation se dégrade également et où les conditions d’accueil et d’insertion seront encore plus rudes.

Les pays d’intervention de nos associations sont fortement impactés. Dans beaucoup de ces pays la crise sanitaire est moins importante qu’en Europe, mais ses conséquences plus désastreuses. Les pays se sachant incapables sanitairement de faire face à la pandémie se sont rapidement confinés pour éviter la propagation du virus. Le confinement a entraîné un arrêt de l’économie dans ces pays déjà fragiles. Beaucoup ont perdu leur travail et se retrouvent de facto sans argent pour nourrir leur famille.

Nos associations agissent sur le terrain pour répondre aux besoins fondamentaux des populations locales restées sur place en leur facilitant l’accès aux biens de première nécessité afin qu’elles puissent vivre décemment – pour que les populations puissent se nourrir, se loger, avoir accès à l’eau potable, avoir accès à un système de santé et un accès à l’instruction, mais également éviter le travail des enfants ou les mariages arrangés.

Sur le plan sanitaire, les associations se sont mobilisés face à la pandémie pour informer sur le virus, sur son mode de transmission et faire de la prévention avec l’envoi de kits d’hygiène (masques, gels, gants), pour faciliter l’accès à l’eau et améliorer les conditions d’accueil et de soin des malades. Vous pourrez retrouver leurs témoignages sur notre site internet.

Chacun d’entre nous est citoyen du monde et à ce titre peut agir et apporter un changement positif à la société, pour un monde plus juste et inclusif, car « chaque geste compte ». Pour une solidarité ici et là-bas.

Semaine des Réfugiés – La situation des migrants pendant le confinement en France

INTRODUCTION

Il y a quelques mois, la planète entière faisait face à la crise de la COVID-19. Alors que la situation en Europe s’améliore chaque jour, que le déconfinement et l’ouverture des frontières sont d’actualité, certains pays du monde sont encore en lutte contre ce virus.

Pour cette semaine spéciale consacrée aux réfugiés, nous avons décidé d’examiner comment la période du confinement a été vécue du point de vue des réfugiés et migrants, notamment en Grèce et en France. Crise sanitaire, mais également crise économique qui a touché toutes les catégories de population, son impact a été encore plus important sur les plus précaires, les réfugiés.

Comment les réfugiés ont-ils vécu la période du confinement alors que la plupart n’ont comme seul domicile la rue où règne promiscuité, difficulté d’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins ? Comment ont-ils fait face à la fermeture des frontières, des administrations et même de certaines associations ?

EN FRANCE La situation des migrants pendant le confinement

Le confinement, les gestes barrières, la distanciation sociale, « restez à la maison », qu’en est-il des migrants qui n’ont comme seul domicile la rue.

Comment le confinement décrété le 17 mars par le gouvernement a-t-il pu être respecté par les sans-abris ? Quelles mesures ont été prises par l’État pour éviter la propagation du virus dans les rues où règnent promiscuité, difficulté d’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins.

La gestion des regroupements dans le nord et à Paris

En France on retrouve principalement les regroupements de migrants dans des zones proches de la Manche. Leur but ultime est pour la plupart de se rendre en Angleterre ou encore à Paris.

embarcadère manche

Calais et Grande-Synthe regroupent environ 2000 migrants vivant dans des conditions d’hygiène déplorables et de grande promiscuité, tente contre tente.

Le 1er avril deux personnes ont été testés positifs à la Covid-19 et ont été placés à l’isolement dans des appartements dédiés. Par peur de la propagation du virus, les évacuations et mises à l’abri se sont succédées dans des centres d’hébergement réquisitionnés (centres de vacances, hôtels, gymnases), mais uniquement sur la base du volontariat. Selon les chiffres de la préfecture du Pas-de-Calais, 327 migrants volontaires ont été ainsi mis à l’abri.

A Paris des migrants continuaient de vivre à la rue. C’était principalement le cas dans le nord-est de la capitale et en périphérie, dans les villes de Saint-Denis et d’Aubervilliers. Elles rencontraient continuellement de grandes difficultés pour avoir accès à l’alimentation, à l’eau, à l’hygiène, aux soins et à l’hébergement. Trois opérations de démantèlement de leurs campements ont eu lieu le 7 avril, 15 avril et 8 mai. De plus plusieurs centaines de migrants vivant dans des tentes à Aubervilliers ont été sommé de quitter les lieux le 24 mars. Ils ont été mis à l’abri dans des gymnases et hôtels parisiens réquisitionnés à cet effet. Ils ont été examinés par MSF pour isoler d’éventuelles personnes atteintes du coronavirus. Plus de 1 200 personnes ont été mises à l’abri en Seine-Saint-Denis, dont plus de 1 000 dans des hôtels.

Pour lutter contre la propagation du virus, des pancartes ont été mise en place pour expliquer la situation et les mesures barrières. Mais comment faire pour expliquer dans toutes les langues le virus, le mode de contamination, les mesures barrières ou encore comment appelé le 15 sans téléphone chargé.

Détecter les symptômes du coronavirus avant que la personne contamine les autres nécessite également un accès aux soins. On peut souligner l’existence des permanences aux soins de santé (Pass). Ces dernières sont des services au sein de l’hôpital à destination des plus précaires, mais également une clinique mobile de MSF à Paris et leurs deux équipes mobiles en cas d’urgence. A cela s’ajoutait deux centres d’hébergements spécialisés, les centres Covid-19 pour permettre l’isolement des personnes contaminées.

A Calais des maraudes sanitaires regroupant la Croix-Rouge, l’Agence régionale de santé, la Pass et Médecins du Monde informaient et examinaient les migrants.

Fin avril une centaine de migrants étaient déjà revenus dans les campements. Sans compter ceux qui :

  • y étaient restés,
  • venaient d’arriver malgré la fermeture théorique des frontières et
  • ne pouvaient subvenir à leurs besoins et qui ont perdu leur travail et leur logement.

A noter également que le nombre de migrants ayant essayé de rejoindre l’Angleterre n’avait pas cessé vue les conditions climatiques clémentes en avril et mai.

La plupart des associations présentes avaient aussi diminuées leurs activités faute de bénévoles, souvent âgés et donc plus à risque. Plusieurs bénévoles d’associations d’aide aux migrants ont été verbalisés pour « non-respect des règles de confinement » selon l’association Utopia 56 lors de leur maraude.

L’arrêt de l’administration

De nombreux services administratifs étaient à l’arrêt ou leur fonctionnement fortement ralenti. Ceci a impacté sur la situation des migrants fraîchement arrivés ou ceux dans l’attente de l’étude de leur dossier. La lenteur du traitement des dossiers induite par le confinement et la pandémie risquaient de mettre ces personnes dans une situation irrégulière : détention administrative ou expulsion, mais également privation de leurs droits sociaux.

Le 18 mars, le gouvernement a annoncé le prolongement exceptionnel de 3 mois de la durée de validité des titres de séjour déjà délivrés pour les étrangers en France, les attestations de demande d’asile ou les autorisations provisoires de séjour, ainsi que la continuité de leurs droits.

Les personnes tout juste arrivées sur le territoire, qui n’ont pas encore pu déposer leur demande d’asile se retrouvaient devant des portes closes tant au niveau des préfectures que des associations. Ils ne pouvaient donc plus être inscrits comme demandeurs d’asile. Ils ne pouvaient plus bénéficier des droits sociaux afférents comme l’Allocation pour demandeurs d’asile, l’hébergement ou la protection universelle maladie.

Concernant le droit à hébergement pour les demandeurs d’asile, les choses étaient plus compliquées. Sans départ, en cette période, des déboutés ou des réfugiés des Centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), le dispositif était plein à 97 %. Le 115 leur étaient ouverts mais ce dispositif était déjà saturé. Sans hébergement, ces migrants privés d’accès à la demande d’asile étaient donc en théorie expulsables. Mais avec la fermeture des frontières et avec la restriction des liaisons aériennes, ces expulsions étaient depuis, de facto, impossible.

Plusieurs députés avaient demandé au gouvernement de régulariser les sans-papiers, comme cela avait été fait au Portugal (régularisation provisoire jusqu’au 30 juin), pour leur permettre d’accéder aux soins et de se confiner.

Les agriculteurs étaient confrontés, quant à eux à une pénurie de main-d’œuvre. Le préfet de Seine-et-Marne avait décidé de faire appel à des migrants pour travailler sur les exploitations agricoles du département. Ainsi 56 migrants, issus de cinq centres d’hébergement provisoires du département, avaient répondu à un « encouragement à aller travailler ». Des sans-papiers avaient également décidé d’aider via des groupes Facebook ou WhatsApps. Jonson, demandeur d’asile ivoirien vivant dans un centre d’hébergement de Paris, couturier de profession et d’autres résidents ont fabriqué 300 masques par jour pour « participer à l’effort national ».

Le virus et le confinement ont été un obstacle supplémentaire sur leur chemin d’une vie meilleure.